Suivre le processus créatif d'un pochoiriste étape par étape
Inspiration : Ce qui m'amène à fabriquer un pochoir
Nous étions partis, ma femme et moi, à Santorin faire notre 1er Noël en amoureux. En bon touriste en découle toute une série de photos de vacances et de selfies à gogo qui, à mon sens, prendront plus de mémoire de stockage qu'elles ne seront visualisées.
De retour de notre périple romantique, ma chère et tendre s'affaire à la confection d'un album photo...parfait je vais pouvoir libérer de l'espace sur mon appareil! Je tombe alors sur cette photo de nous (ci-dessous) et me pose cette question : "Qu'est-ce que cela donnerait si je la transforme en pochoir?"
Etape 1 : Préparation Digitale
Dans l'excitation créative qui a suivi la découverte de cette photo, je me suis empressé de la transférer sur mon logiciel. Face à l'écran, j'ai commencé le processus fascinant de transformation en pochoir.
La première étape consiste à créer deux calques distincts. Sur le premier, je fais ressortir avec précision les ombres, cherchant à capturer chaque nuance et contour de l'image. Le second calque, quant à lui, est dédié à la mise en lumière, où chaque détail éclatant trouve sa place.
Pendant ce travail minutieux, le fond se révèle comme la toile de fond idéale, apportant une subtile demi-teinte qui complète l'ensemble. C'est dans cette dualité d'ombre et de lumière que prend forme la magie du pochoir, prête à être transportée de l'écran à la réalité tangible d'une œuvre d'art unique.
Armé de ma maquette numérique, prête à prendre vie, je décide de passer du virtuel au tangible. Imprimer les pochoirs, c'est l'amorce d'une transformation qui emprunte le chemin du réel.
Etape 2 : L'artisanat
Les calques imprimés, la scène est maintenant prête pour la transformation physique. Mon outil de prédilection, le scalpel, entre en scène, devenant ainsi l'ustensile qui révélera les mystères de l'œuvre.
Chaque contour, chaque détail soigneusement capturé sur l'écran prend une existence matérielle sur le papier. Le moment tant attendu arrive, et je m'engage dans la phase qui me stimule le plus : la découpe. C'est à mon sens un acte méditatif, une fusion où la vision numérique et l'exécution manuelle se rejoignent. Scalpel en main, je donne forme à chaque trait, offrant une dimension artisanale à cette œuvre. La symbiose entre le virtuel et le réel prend forme créant ainsi une connexion particulière entre l'artiste, l'œuvre et celui qui l'admirera.
Etape 3 : La Peinture
Pour cette phase créative, je me saisis de ma toile vierge, prêt à insuffler vie et énergie à l'espace blanc qui s'offre à moi. Mes bombes de peinture, Posca et encre acrylique constituent ma palette, et je me laisse guider par l'instinct et la spontanéité entre éclaboussures et mouvements des couleurs.
Une fois satisfait du fond, je place mes deux pochoirs. D'abord les ombres, puis les lumières, ces dernières ayant l'effet révélateur qui englobe l'ensemble de la composition, déclenchant l'effet WOW que je recherche.
L'avantage ici réside dans la possibilité de préparer plusieurs fonds différents, offrant ainsi à chaque toile une singularité tout en conservant l'utilisation du même pochoir. Chaque œuvre devient ainsi une création unique, imprégnée de couleurs vibrantes et de mouvements.
Ainsi je peux déclarer mon amour aussi bien dans l'espace urbain :
que l'encadrer et l'exposer fièrement dans notre appartement :
Toi aussi tu veux ton propre tableau personnalisé? Découvre comment sur cette page :
Si tu as aimé suivre le processus créatif d'un pochoiriste et que cette exploration artistique t'as captivé, partage cette aventure avec tes amis et proches pour répandre la magie du pochoir. Laisse l'inspiration se propager, car chaque partage contribue à élargir cette communauté créative. 🎨✨